(Mal) nommer les choses…

« c’est ajouter au malheur de ce monde » disait Albert Camus. L’un des sports nationaux de nos médias consiste, à longueur de temps, à nommer les choses, caractériser les faits, dénombrer victimes et coupables ou coupables présumés. Des données d’apparence factuelles et des qualificatifs à forte portée symbolique. Nommer brutalement pour interpeler, émouvoir, sidérer, capter l’attention…

Un départ inexplicable

Voilà, nous sommes à J-1. La veille du départ. Demain, enfin, on se barre ! Du calme, il s’agit d’un aller-retour, pas d’un exil ! Désolé pour ce mélange de moquerie et de provocation. A l’ère de la mondialisation post-Covid, sous la pression de toutes ces contraintes additionnelles, on en avait assez de rester au bercail.…