Tout va très bien, Madame… (remix belgo-américain)

En termes d’affaires, on se dit souvent que plus c’est gros, plus c’est susceptible de passer « comme une lettre à la poste ». C’est ce que certains adeptes du conspirationnisme – direction vers laquelle chacun de nous peut dériver à un moment donné – ont pu craindre, non sans arguments fondés, au sujet du tentaculaire projet de Partenariat Trans-Atlantique (EU-USA), Barack Hussein aux manettes. Des cas de grosses affaires échappant à l’opinion publique, il y en a hélas beaucoup, probablement parce que « trop d’infos tue l’info ! »

Alors que l’économie des pays du G8 tourne en rond, et ce depuis déjà longtemps – à l’exception assez récente de l’Allemagne réunifiée (encore ne faudrait-il pas trop regarder de près la réalité sociale de nos cousins germains) – tout n’est plus qu’apparences. Le camouflet des années 2007-2008 a fait vaciller pas mal de monde, et a continué d’ébranler quelques certitudes. Faire bonne figure ! Voilà un soucis permanent. Quitte à tricher un peu, de temps en temps. Allez, promis, pas tous les jours !

Dernière grosse manœuvre en date ? Un avant-goût financier du PTA à huis clos, comme le veut la tradition assez peu démocratique de ces « mega-deals », entre côté Américain la Fed, et côté Européen, la Belgique. Nos chers voisins Belges n’ont décidément plus peur de rien. Est-ce l’effet Stromae, qui commence à tenter la chansonnette chez les Yankees ? C’est vrai que la musique adoucit les mœurs, voire rapproche les gens ! Voici donc nos voisins d’outre-Quiévrain partis à la rescousse de l’Once Sam ! Et comment ? Tout simplement en servant de plateforme d’achat de bons du Trésor Américain. Le tout financé non par l’acheteur Belge lui-même, encore moins par la BCE, mais par le fournisseur lui-même ! « Trop forts » à Washington. De vrais génies créatifs, comme à Hollywood.

US Treasury BondLa confiance des marchés, la sacro-sainte confiance !

Ni vu ni connu, les Américains auraient soudoyé les Belges afin d’acheter la modique somme d’un peu plus de 141 000 000 000 USD. Pourquoi ? Comment ? Quels risques pour la Belgique ? Et pour les États-Unis ? La fuite ou la reddition ? La récidive ou les aveux ? La suite pour les lecteurs anglophones sur le Washington Blog qui s’appuie sur un ancien employé du Treasury. C’est un peu la théorie du repenti… à l’image de ces ex-mafieux qui « mettent le feu » et offrent aux juges du « pain béni », passant aux aveux. Terrible camouflet pour le pouvoir en place si le temps de son mandat, l’homme de la rue se réveille et gronde. De toute manière, la vérité finit toujours par ressurgir. Il ne sert à rien de la cacher !

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