Triste anniversaire que ce 11 septembre ! Déjà dix-sept ans que l’incroyable a eu lieu. Déjà dix-sept ans que l’Occident a été touché au plus profond de lui. Car l’Amérique était un bastion, une sorte de forteresse imprenable. Et voilà que deux avions dégommèrent les deux tours du World Trade Center… Ce ne fut certes ni le premier ni, hélas, le dernier acte terroriste visant l’Occident. La portée symbolique de cette destruction est énorme. Au-delà des victimes innocentes, c’est un grand vide, un grand doute qui subsiste. Mais la tentation d’oublier est importante, presque naturelle, après tant d’années.
La « version officielle » du 11/09/2001 crée le doute. Elle fait douter une grande partie de l’Humanité d’elle-même. Comment continuer à avoir confiance dans le système démocratique sensé protéger les citoyens américains ? Et au-delà, au vu des décisions militaires de George W Bush et son équipe de « faucons », comment ne pas percevoir, au mieux, un opportunisme bien difficile à justifier devant le peuple ?
Et puis il y a la (ou les) thèse(s) alternative(s). Dix-sept ans après, elles n’ont pas disparu. Évidemment, de nombreux observateurs ou dirigeants préférèrent rejeter ces analyses divergentes d’un revers de la main. Le pouvoir a tenté de les disqualifier en les reléguant au conspirationnisme. Conspirationnisme ou pas, ce sont plus de 1000 ingénieurs et architectes qui ont rassemblé de nombreux éléments qui discréditent la thèse selon laquelle les tours jumelles se seraient effondrées sur elles-mêmes suite au simple impact des avions de ligne et suite à l’incendie qui s’en est suivi (sans explosion).
Le mystère demeure. La blessure narcissique est encore là, dans le cœur de nombreux citoyens américains et probablement, aussi, dans celui d’autres citoyens du monde. Dix sept ans ont passé. L’effroi et l’incompréhension persistent, devant une telle violence et une telle infamie.
Laurent