Le phénomène LGB... divise et interroge. La tentative d'expliquer que le sexe, masculin ou féminin, masculin et/ou féminin (pour compléter) n'est pas forcément aligné sur le genre, autrement dit que biologie et identité sont deux notions qui se complètent, fait couler beaucoup d'encre. On sortirait alors d'une vision traditionnelle, binaire (garçon/fille, papa/maman), d'une logique sociale "bête et disciplinée". Ce à quoi certains rétorquent qu'il s'agit d'un pas de plus vers l'abîme, vers le "grand n'importe quoi" nihiliste... Et si le "phénomène LGB" n'était qu'une conséquence de plus des liens entre la vie des hommes et celle de leur environnement ? Entre l'air que l'on respire, l'eau que l'on boit, l'alimentation... et nous : qui nous sommes, comment nous nous définissons et nous ressentons ? La fièvre LGBTI+ (tentons de n'oublier personne...) corrélée aux niveaux record de pollution de notre milieu ? A moins que ce ne soit que pure spéculation, le fruit d'une simple coïncidence ? Des décennies de déterminisme génétique, impulsé par le génie de Darwin et d'autres chercheurs en sciences de la vie, avaient quelque peu fait de l'ombre à d'autres phénomènes à l’œuvre. Même si Darwin lui-même n'excluait pas des influences extérieures au codage de génome lui-même. L'épigénétique s'intéresse en particulier à toutes les formes d'influence de l'environnement sur l'expression d'un gêne. Que les plus fêtards ne s'inquiètent pas trop. Il y a peu de chance que des chercheurs spécialistes des questions environnementales ou sanitaires ne viennent troubler les prochaines parades LGBT. Mais tout de même, la question demeure : ce mouvement LGB(...) est-il une simple évolution culturelle ou bien, aussi, le reflet d'hésitations épigénétiques du genre humain en prise avec la dégradation de notre environnement ?









