A l’heure où s’ouvre la COP 21, il est plus que jamais d’actualité de s’intéresser à l’agroécologie. Avant même la pollution de l’air par les activités humaines et industrielles, il est urgent d’agir sur la pollution liée à l’élevage intensif. L’occidentalisation du mode de vie conduisant l’ensemble du monde à augmenter sa consommation de viande, nous atteignons les limites d’un système que personne dans les pouvoirs publics ne pense à dénoncer, mais l’élevage reste l’une des principales sources de pollution. Egalement, le labour et l’agriculture intensive ont pollué et appauvri les sols, rendant les cultures incapables de se passer de produits chimiques, qui entretiennent justement cet appauvrissement. La COP 21 devrait être l’endroit pour se poser les bonnes questions, mais il n’est pas certain que ces intentions soient dans le texte expurgé, proposé aux pays participants, afin de se mettre d’accord sur au moins quelques principes. Il est donc essentiel de continuer à se faire entendre sur des sujets aussi cruciaux. Le climat nous appartient à tous et les solutions existent, mais il faut donner la parole à ceux que l’on n’entend que très peu dans le fracas de cette conférence ultra-médiatique.
Robert Schumann n’imaginait sûrement pas que près de 150 ans après son Gai laboureur, Lydia et Claude Bourguignon, ainsi que d’autres chercheurs en agroécologie, viendraient mettre à mal l’idée reçue selon laquelle il faut labourer le sol pour augmenter le rendement des cultures.
Et pourtant, depuis les années 70, le mouvement ne cesse de prendre de l’ampleur.
Des personnages emblématiques comme René Dumont, Pierre Rabhi, Marc Dufumier, Domique Soltner et quelques autres ont promu une vision à la fois agrosystémique et écosystémique de l’agriculture, prônant le respect de la nature et intégrant les dimensions économiques aux approches sociales et politiques d’une agriculture mieux intégrée dans la société. (Wikipédia)
L’agriculture n’existe que depuis 6 000 ans ; auparavant, l’itinérance des hommes faisait d’eux de simples chasseurs-cueilleurs, prélevant dans la nature ce dont ils avaient besoin. Mais les siècles de famine et surtout le bouleversement de la révolution…
Voir l’article original 1 155 mots de plus