Le vieux mâle blanc n’a pas dit son dernier mot. C’est un ce qui transpire du paysage des gens de pouvoir, que ce soit au niveau économique, au niveau médiatique (n’en déplaise aux jeunes voire très jeunes influenceurs) ou encore au niveau politique comme l’atteste la battle Trump-Biden. Un duel au soleil qui n’aura pas vraiment réussie à Kamala, « jeune » politicienne de sang mêlé et âgée « seulement »de 60 ans !
Plus stéréotypique tu meurs. Sleepy Joe qui résiste jusqu’au dernier souffle (ou presque) et refile, en mode last minute, le cadeau empoisonné à sa fidèle lieutenante… Ridicule, grotesque, indigne d’une soi-disante « grande nation » ! Le slogan MAGA a donc de quoi voir venir, un boulevard devant lui, aussi long que ces routes qui traversent les grands espaces de l’Ouest américain.
Make America Great Again, comme un mantra face à la petitesse du jeu électoral, du marketing politique inventé du côté de Washington et désormais globalisé. L’expérience, le charisme, l’autorité ont pris le dessus sur tout le reste.
Et l’on sait combien, dans un monde qui perd la tête, qui a perdu toute forme de sagesse et d’humilité – à l’heure du tout virtuel, du tout électrique, du tout IA, de l’artificialisation des terres et des âmes – l’autorité est tentante, voire incontournable pour retrouver une impression de contrôle, pour « remettre de l’ordre », pour retrouver un semblant de libre-arbitre et de ce que certains nomment la souveraineté.
Alors si on laissait faire les vieux, oui mais pour quoi faire ? Pour se donner bonne conscience ? Pour encore paraître crédibles face à une jeunesse en proie aux doutes ? Et pour combien de temps, à mesure que l’on se rapproche de la date de péremption ? Est-il déjà trop tard ?









