Voici un légume imposant (le plus gros, cultivé en Alaska, pesait 62 kg), à l’aspect assez rustique quoique plus montrable qu’une vieille betterave terreuse ou qu’un rutabaga (ruta quoi ?)
Voilà bien un aliment représentatif du slow food, et c’est peut-être d’ailleurs ce qui l’a fait – un temps et dans certains pays plus que d’autres – passer de mode. Car plus on prendra le temps de s’en occuper, plus facile il sera à digérer et meilleur gustativement !
La Pologne est l’un des premiers consommateurs de choux au monde. On attribuerait à ce rond légume la légendaire silhouette féminine locale qui fait fureur auprès des étrangers, alors que d’autres spéculent sur l’effet de la mode occidentale et les restrictions alimentaires qu’elle engendre.
Quelles restrictions, avec le choux ? Et pas du choux importé de Chine comme c’est si souvent le cas du kimchi Coréen. Non ! du « kapusta » à toutes les sauces : kapusta kiszona (genre saurkraut ou choucroute), kapusta kwaszona (aigre), surowka (comme crudité), golabki (farci avec de la viande) ou pierogi (ravioli polonais, dans une version au choux et aux champignons) et… le meilleur… ladies and gentleman… straight from Poland : le Bigos national (choucroute, viande, champignons émincé, enrichi en épices et cuit pendant des heures, miam !)
Riche en béta-carotène, vitamine C et en fibres, peu calorique (après faut voir comment on l’agrémente…) il aurait des vertus « détox » et aiderait à lutter contre certains cancers.
Pas du tout « kaput » le kapusta !! « Sto lat, sto lat »
Laurent
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