C’est peut-être un peu tard, mais songez à cette ritournelle du Nouvel An. Les vœux que nous souhaitons à notre entourage ne reflètent-ils pas tout bonnement la priorisation, la mise en avant de ce qui, au fond, compte le plus pour nous : notre santé et celles des êtres qui nous sont chers ? La santé avant tout et plus que tout autre chose !! Lorsqu’arrive dans nos vies la maladie, tel un électrochoc extralucide, nous revenons à l’essentiel, voire nous prions chacun à notre manière pour recouvrer une meilleure santé.
Mais alors qu’est-ce qui fait qu’au quotidien nous méprisions tant les effets secondaires de notre mode de vie sur notre santé ? Est-ce à cause de l’irresponsabilité ou l’impunité de vendeurs de nourriture impropre à notre bonne santé, de fournisseurs de médicaments aux effets secondaires parfois terrifiants, de marchands de voitures aux rejets gazeux douteux (particules fines, oxydes d’azote, benzène, etc.) ? Ou à cause de notre éducation « en silos » qui nous empêche de faire le lien, dans une approche holistique, entre notre mode de vie et notre santé physique et psychique ? Ou la faute à un système économique et social qui se nourrit des excès, des frustrations sans limites et des addictions des uns et des autres ? Et bien souvent, c’est la dose qui fait le poison…
Il est temps de se réveiller et de regarder les liens étroits entre notre mode de vie et nos problèmes de santé. La multiplication de ces derniers, parfois taxés de pandémies, devrait convaincre les pouvoirs publics de redoubler de vigilance et ne pas tomber dans la facilité du laisser-faire. Car la main invisible ne peut rien faire face à la mainmise des intérêts purement financiers. Il faut des garde-fous. Et en même temps il faudra bien responsabiliser davantage chaque citoyen. Pour que la santé demeure autant une question privée que publique.
Laurent
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